Ficelle n°109 : Le fruit du labeur

Tous, nous avons envie que notre travail porte des fruits. En guise de clin d’œil, voici quelques réflexions maraichères pour vous donner la banane !

J’ai peur qu’on se paye ma pomme, je n’ai plus un radis

J’ai produit un navet, pris un râteau, tant pis !

Je les prends à la pelle, j’ai toute une collection,

Je dois être une bonne poire, on me presse comme un citron.

J’étais mûr(e) pour l’échec, je ne l’ai pas vu tout de suite,

Je m’étais pris le melon, les carottes étaient cuites.

Je racontais mes salades plus personne n’y croyait,

Le feu passait à l’orange, crois tu que j’le voyais ?

« Tu auras des pépins » m’avaient dit mes copains

Un zeste de réflexion et j’me serais repris en main

Mais non je restais là, à faire le gamin, le gosse

Croyant que mes citrouilles deviendraient un carrosse.

J’ai tant ramené ma fraise qu’on n’peut plus m’supporter,

On me jette des tomates dès que je veux entrer,

Je reste seul comme un poireau, sans même un pote âgé,

Cerise sur le gâteau, la nana s’est barrée.

Je suis dans la panade, sans rien avoir compris,

Faire tout ça pour des prunes, non ce n’est pas une vie,

C’est la fin des haricots, je suis dans les choux, crois moi,

Sur le marché de l’emploi, je ne fais plus le poi(d)s.

 

Moralité : Si tu veux, dans ta vie, ne pas connaitre l’amertume,

Evite donc de te prendre pour une grosse légume.